Comment la saturation mentale déclenche de l'anxiété ?

La saturation mentale cause de l'anxiété. Pourquoi? Parce que tout simplement, quand on est en saturation mentale, on augmente notre flux de pensée. En augmentant nos flux de pensée, on y voit plus très, très clair et un peu tout vient toquer à la porte: des problèmes, les soucis, tout ce qu'il a à faire.
On a cette impression d'être dépassé, d'avoir du mal à surmonter les choses. Je me rappelle lorsque je faisais de l'anxiété généralisée. J'en étais arrivé à un stade où j'avais même du mal à aller me promener. Marcher à l'extérieur, aller dans les magasins. Prendre la voiture bien sûr. Tout causait du stress et je comprenais pas trop ce qui m'arrivait.
Bien sûr, il y avait un déclencheur à la base, souvent lié aux émotions, des traumatismes, des chocs émotionnels. Et. Quand je vivais ces périodes d'anxiété généralisée, je pensais qu'il fallait que je me batte.
En fait, j'avais appris pas mal de choses sur le sujet et je me disais:
"Il faut que je médite. Il faut que je me force, faut que je me pousse, faut que je lise, que je sache plus que j'en apprenne plus. Que je regarde des vidéos de développement personnel pour m'informer, pour savoir comment mieux faire."
Alors je dis pas que ça a été inutile parce que finalement, à un moment donné, ça a fini par m'apporter le savoir que j'ai aujourd'hui. Cependant, pendant cette période là, je me rends compte aujourd'hui, que c'était pas ça qui avait qu'il fallait faire.
Aujourd'hui, je me rends compte que quand on est en saturation mentale, la seule et unique chose à faire est de bien se foutre la paix comme on dit.
Alors bien sûr, il y a un outil que vous connaissez très bien, peut-être parce que vous en entendez souvent parler, c'est la respiration par exemple. Pendant toutes ces phases d'anxiété généralisée, deux choses ont été importantes:
La respiration ou alors écouter de la musique de relaxation. Je me rappelle que pendant cette phase qui a été si difficile. Je m'étais installé dans un endroit agréable, avec des bougies, tout était calme, tranquille. Et pendant une heure, je suis juste restée là. Après tout, je n'avais rien à faire, je ne pouvais pas travailler, je ne pouvais pas sortir. Juste rester là en portant mon attention sur ma respiration.
Alors, quand on dit porter son attention sur sa respiration, ça ne veut pas dire que j'étais tout le temps focalisé sur elle. J'étais pas non plus en train de méditer en soi parce que méditer pour moi, c'est vraiment être assise dans une certaine posture et s'entraîner à se concentrer sur sa respiration. Et lorsque on s'entraîne à se concentrer sur sa respiration, finalement, on est de nouveau en train d'utiliser sa capacité mentale.
Non, en fait c'est juste bien rien faire. C'est quelques mots qui, parfois, peuvent nous piquer, alors qu'en fait quand nous vivons des périodes difficiles, des chocs ou des périodes de stress important, de pression, la meilleure des choses à faire: c'est de ne bien rien faire.
Quand je vous disais que j'étais simplement installée. J'étais dans mon petit cocon, vous connaissez peut-être ces fauteuils qui sont en forme de nid. J'étais installée là. J'avais mis une bougie pas loin. Je ne me forçais pas à ramener mon attention sur ma respiration, je ne m'obligeait pas à le faire. Je le faisais tranquillement. En fait, je laissais mes pensées passer. Et J'observais de temps en temps, l'air qui rentre et l'air qui sort de mes narines, le mouvement dans mon corps sans chercher à contrôler quoi que ce soit. Par moment, je regardais aussi la bougie, je regardais ce qui m'entoure. J'étais dans une atmosphère où mes sens étaient le moins sollicité possible. Et je me rappelle que ce moment- là, m'avait fait un bien fou.
Notre système nerveux n'est pas fait pour être sollicité tout le temps à cent pour cent ou à deux cent pour cent. Imaginez, notre système nerveux, il a aussi besoin de repos. Notre système nerveux, en fait, a autant besoin de repos que de sollicitations, d'action. Il est important de revenir dans une zone de confort, dans une zone calme, tranquille.
Ce message, je vous l'ecris pour vous dire stop. Stop, prenez du temps pour ne bien rien faire.
Bien rien faire, ça peut être aussi marcher dans la nature. Bien rien faire, ce sont des activités où vous foutez la paix à votre cerveau. Ça peut être peindre, bricoler, à partir du moment où vous n'avez pas besoin de trop réfléchir, de ni vous mettre de pression. Ou peut être à juste écouter de la musique de relaxation.
Ah oui, j'oubliais, pendant cette phase d'anxiété, je comprenais pas pourquoi le fait d'écouter des séances d'hypnose ou d'écouter des séances de méditation cela me fatiguait aussi. Mais je crois que vous avez deviné. Mon mental était à nouveau en action pour intégrer les informations qu'il recevait. Stop, stop tout ça tout ça.
Je l'ai fait parce que je voulais me sauver par rapport à la souffrance que je vivais. Mais aujourd'hui, je sais. Je sais que bien rien faire. C'est parfois la plus belle chose qu'on peut s'offrir. Se permettre de créer de l'espace pour calmer notre cerveau, calmer notre mental, le désaturer. Prendre le temps pour se régénérer.
Si on laisse notre mental se régénérer, il retrouve sa capacité. Et on pourra de nouveau être performant à un moment donné. Mais dépasser ses capacités, peut aller très loin dans la souffrance.
Alors je vous invite aujourd'hui à bien rien faire, simplement peut-être vous poser quelque part et observer. D'ailleurs, il y a un terme en méditation que j'aime beaucoup, c'est contempler, et là on a vraiment rien à faire d'autre que de laisser être, de laisser faire. Juste prendre le temps de ressentir le vent sur la peau, les odeurs,peut être des sons. J'aime les sons des oiseaux qui me ramènent à l'instant présent. Et puis repartir dans nos pensées. Et c'est OK de repartir dans nos pensées. Il n'y a aucune façon, il y a aucune raison de de lutter contre nos pensées. Elles ont droit d'être là. Laisser être. Tranquillement.
Juste être là, contempler la vie un instant.
Alors je vous souhaite d'arriver à faire cette pause et bien sûr, si jamais vous avez envie d'en savoir plus, j'écris toute mon histoire ou presque dans le livre: "Aujourd'hui, je danse enfin avec la vie!" que vous pouvez trouver sur Amazon avec son Journal de bord sorti en janvier.
J'espère créer différentes choses à mon rythme, doucement, en essayant d'éviter de me mettre la pression comme j'ai tendance à le faire, et vous apportez peut-être une porte de libération.
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Avec tout mon amour ❤️
Manuela Rossell